COVID 19 : Et si on en parlait... autrement ? Emmanuel Kouadio Coach en Développement personnel

Le coronavirus ou virus à couronne dit Covid-19, apparu le 17 novembre 2019 dans la ville de Wuhan en Chine centrale, n'est  pas le premier coronavirus. Avant lui, il y a eu le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) et le Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Le SRAS est apparu en Chine en 2002 et s'est répandu en quelques mois à travers la planète, bien que sa propagation ait été rapidement maîtrisée. Le SRAS est un virus qui se transmet par les gouttelettes propulsées dans l'air lorsqu'une personne tousse, éternue ou parle. Aucun cas de transmission n'a été reporté depuis 2004. Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) est une maladie respiratoire contagieuse, parfois mortelle. Elle est souvent transmise au contact direct d'une personne infectée. La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse provoquée par un nouveau virus qui n'avait encore jamais été identifié chez l'être humain. Ce virus provoque une maladie respiratoire (analogue à la grippe) avec des symptômes comme la toux, la fièvre et, dans les cas les plus sévères, une pneumonie. On peut s'en protéger en se lavant fréquemment les mains, et en évitant de se toucher le visage. La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) s’est vite propagée à travers quasiment tout le monde entier. En réponse à cette pandémie, la solution la plus utilisée dans les différents pays a été le confinement plus ou moins total des populations avec pour corollaire la réduction significative de l’activité économique. Il est à noter qu’aucun remède médical véritable n’a, jusqu’ici, été mis en évidence.  Évoquant récemment avec un opérateur économique ivoirien les effets de cette pandémie sur les performances de ses entreprises, j’ai été interpellé par ses propos empreints de pessimisme et j’ai partagé avec lui une pensée dont je voudrais vous livrer les grandes lignes. Nombreux sont ceux qui n’ont entendu parler du SRAS et du MERS qu’en raison des comparaisons courantes de ces coronavirus avec le COVID-19. Le siècle dernier a été marqué, pour ne citer qu’elles, par deux (2) guerres mondiales sans que pendant leur déroulement toute l’économie mondiale n’ait été paralysée comme maintenant.  Le COVID-19, en plus de 100 jours, « n’a fait qu’environ 80 000 victimes », alors que chaque minute plus de 100 personnes,  soit plus de 157 000 personnes par jour, meurent dans le monde.
Pourquoi, donc, le COVID-19 est il sur toutes les lèvres?

Comment le COVID-19 a-t-il réussi à contrarier les plans des hommes si souvent prompts à se targuer d’avoir solution à tout?
Quels enseignements retenir de cette crise?
L’humanité vit l’une des pires périodes de son existence. La bonne compréhension et la bonne réaction à l’égard de cette crise seront déterminantes dans le développement harmonieux de l’humanité. Le vocable le plus utilisé pour caractériser la situation courante est « guerre ».

Qui a osé déclarer la guerre à l’humanité?

Qui est suffisamment fort pour faire cela ?
Il est dit que, devant les situations, la personne sage s’interroge tandis que la personne qui n’est pas sage interroge les autres. Face à la désolation causée par le COVID-19, comme David, après le pillage et l’incendie de Tsiklag par les Amalécites (1 Samuel 30), nous pouvons élever la voix et pleurer jusqu’à ce que nous n’ayons plus la force de le faire (Verset 4). Nous pouvons, de même, être angoissés nous interrogeant sur ce qui nous arrive (Verset 6). Sans pour autant avoir de l’amertume dans l’âme, au point de rejeter la faute sur autrui (Verset 6). Nous devons reprendre courage en nous appuyant sur l’Eternel (Verset 6). Nous devons rebâtir l’autel du Seigneur (Verset 7) et consulter l’Eternel (verset 8) qui est disposé à donner sans reproche la sagesse à qui la lui demande (Jacques 1 :5). En effet, une analyse lucide de la crise liée au COVID-19, à la lumière des Saintes Écritures, permet de conclure qu’à tout le moins c’est une ordonnance du Seigneur (Lamentations 3 :37), c’est de la volonté du Très-Haut que vient ce mal (Lamentations 3 :38) et l’Eternel est l’auteur de ce malheur (Amos 3 :6). La nécessaire introspection consécutive à ces conclusions conduit l’humanité à réaliser qu’elle s’est détournée de son créateur et a attisé le saint courroux et la jalousie de l’Eternel. L’humanité prend ainsi conscience de la justesse du châtiment imposé par le Créateur de l’univers dont le seul et unique désir est le retour de l’homme à son Dieu. Lui seul a le pouvoir d’éradiquer le COVID-19 et toute autre calamité qu’il s’autoriserait à infliger à l’humanité rebelle. Le retour à l’Eternel du peuple sur qui est invoqué son nom l’apaise et il ramène la pluie après trois ans et demi de fermeture du ciel (1 Rois 18), et il arrête la peste après qu’elle ait occasionné soixante-dix mille morts en trois jours (2 Samuel 24 :25).
Avec le COVID-19, le Seigneur veut que l’homme revienne de cet orgueil qui précède la chute (Proverbes 16 :18) et qu’il se revête de l’humilité qui précède la gloire (Proverbes 15 :33). Le Seigneur veut que le COVID-19 et le confinement qu’il suscite soient une occasion où chaque personne se prépare véritablement à la rencontre de son Dieu (Amos 4 :12). Le Seigneur reste disposé à soutenir, à bénir l’homme dont le cœur est tout entier à Lui (2 Chroniques 16 :9). Cet homme-là recherche premièrement et exclusivement le royaume et la justice de Dieu (Matthieu 6 :33). Cet homme-là se met d’accord avec l’Eternel pour marcher avec Lui (Amos 3 :3). Cet homme-là fait de tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, l'objet de ses pensées (Philippiens 4 :8). Cet homme-là est un ambassadeur de Christ sur la terre qui exerce « le ministère de la
réconciliation » (2 Corinthiens 5 :18) et a en lui « la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5 :19). Cet homme-là est mort à lui-même et laisse Jésus-Christ vivre Sa vie à travers lui (Galates 2 :20). Cet homme là espère perpétuellement en le secours de l’Eternel (Genèse 49 :18). Cet homme-là, convaincu que son Dieu est capable de faire infiniment au-delà de tout ce que son imagination ose espérer (Ephésiens 3 :20), utilise sa bouche pour confesser la situation qu’il veut vivre. Cet homme-là sait que le prix de sa réconciliation avec son Créateur a été payé par Jésus-Christ à la Croix du Calvaire (Jean 19 :30) et qu’ainsi il bénéficie de la présence constante du Dieu d’Israël (Genèse 32 :28), Celui qui change nos temps et nos circonstances (Daniel 2 :21). Face à
désolation ambiante, cet homme-là, guidé par le Saint-Esprit, est rempli d’assurance, sachant qu’il jouit des bontés de l’Eternel qui ne sont pas épuisées et de Ses compassions qui ne sont pas à leur terme, car elles se renouvellent chaque matin (Lamentations 3 :22-23). Cet homme-là sait que Dieu est toujours disposé à faire tuer le veau gras pour célébrer le retour à la maison du Père de son enfant dont l’égarement n’avait que trop duré (Luc 15  :11-32). Le désir du Père céleste, c’est une manifestation exceptionnelle de ses enfants pour illuminer le monde et lui donner de la saveur (Romains 8 :19). Sachant que toutes ses sources sont dans
le Seigneur (Psaumes 87 :7), l’enfant de Dieu demeure convaincu que la grâce de Dieu est toujours disponible. L’enfant de Dieu réalise que le Seigneur de l’univers, le Créateur, est près de lui et que le Dieu de Jacob, le Tout-Puissant, le protège avec puissance. Il est affermi par la justice. Il bannit l’inquiétude car il n’a rien à craindre. Il bannit la frayeur car elle n’approchera pas de lui. L’enfant de Dieu sait que le malheur atteint souvent le juste (celui qui a accepté l’œuvre parfaite de Jésus-Christ à la Croix), mais que l’Eternel l’en délivre toujours (Psaumes 34 :20). A l’image de la femme de distinction de Sunem qui confesse que « tout va bien » alors que son enfant est mort parce qu’elle anticipe le miracle divin de la résurrection (2 Rois 4 :23), l’enfant de Dieu sait que les ténèbres ne règneront pas toujours sur la terre (Esaïe 8 :23). L’enfant de Dieu est convaincu que l’Eternel renverse les desseins des nations et anéantit les projets des peuples tandis que les desseins de l’Eternel subsistent à toujours et que les projets de son cœur subsistent de génération en génération (Psaumes 33 :10-11). Sachant que l’Eternel, son Rédempteur, est vivant et que c’est Lui qui a le dernier mot (Job 19 :25), l’enfant de Dieu est plein de gratitude pour la bonne main de l’Eternel qui est avec lui (1 Chroniques 4 :10) et confesse, avec la foi véritable que Dieu donne (Marc 11 :22, Bible Juive Complète), sur sa vie et ses activités, la victoire acquise pour lui à la Croix. Avec le COVID-19, Dieu se rappelle au bon souvenir des hommes et nous donne de réaliser que, tous ensemble, nous monterions dans une balance, plus légers qu’un souffle (Psaumes 62 :10).  En nous permettant d’expérimenter le COVID-19, Dieu nous veut revenant à Lui en toute humilité. Par le COVID-19, Dieu nous fait prendre conscience de la vanité de nos vies sans Lui. Au total, Dieu veut que nous nous soumettions entièrement à Lui, que nous n’ayons de projets que les siens et que nos vies soient toutes fondées sur la justice et l’équité qui sont la base de Son trône de gloire (Psaumes 89 :15). Dieu veut qu’un soleil nouveau se lève sur la terre des  hommes qu’Il a créés où Son règne domine sur toutes choses (Psaumes 103 :19) et où tout Lui est assujetti (Philippiens 3 :21). J’espère que la lecture de cette pensée a fait jaillir en chacun de nous la volonté ferme et résolue d’être et de rester pour nos contemporains l’image et la ressemblance du Dieu des cieux (Genèse 1 :26).
Que Dieu nous bénisse.

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