"La première des motivations est l’engagement des premiers responsables sur la situation qui prévaut" Mamoudou Ouedraogo DRH SONAPOST BURKINA FASO

Notre dispositif mis en place pour faire face à cette situation dans notre entreprise a été de rechercher et transmettre l’information (mode de contamination, prévention, système de prise en charge…) juste et claire sur le COVID-19 à travers le canal interne d’information (intranet, sms, affichage) ; de mettre en place un cadre de concertation avec les structures internes sur les actions à mener : CSST, les partenaires sociaux (mutuelle d’entreprise, syndicats et délégués du personnel). Nous avons également mis en place des dispositifs de prévention (lavage main, gel, gants, alcool,…) suivis de la sensibilisation sur le fonctionnement du dispositif et le respect des consignes relatives à la prévention tant pour le personnel que pour les clients.

Malgré tout, si un collaborateur tombait malade au bureau, la première des choses, c’est de s’adresser aux professionnels de la santé pour sa prise en charge et appliquer les mesures qui s’imposent en la matière (confinement des personnes avec lesquelles il était en contact, désinfection du lieu de travail…) ; passer l’information en entreprise pour plus de précaution à prendre. La gestion efficace de cette psychose est de ne pas dissimuler l’inquiétude de tous face à la situation et de les inviter à formuler des propositions de solutions pour que d’une part nous puissions nous protéger et protéger les autres. Également, il faut continuer à faire fonctionner l’entreprise si toutefois la situation nous le permet d’autre part. La mise en œuvre consensuelle des propositions faites et la mise à contribution de tous pour faire face à cette pandémie pourrait contribuer à atténuer la psychose. La mise en œuvre consensuelle des propositions peut prendre en compte la réorganisation du travail qui se traduira par des recommandations suivantes : • Faire travailler les services par équipes sous forme de rotation : l’idée ici est de ne pas exposer tous les travailleurs d’un même service. Par exemple, une équipe monte trois jours ou une semaine et l’autre le relaie après… • Encourager les départs en congé des agents, notamment les personnes vulnérables du fait de leur état de santé ; • Le chômage technique serait le dernier recours ; Le travailleur peut-il exercer délibérément son droit de retrait ? Dans le cas de la pandémie, plusieurs conditions doivent être réunies pour que le travailleur puisse exercer délibérément son droit de retrait soit le travailleur suit une procédure de mise en confinement car il a été en contact avec une personne malade soit aucun dispositif minimum de prévention n’a été mis en place par l’employeur. Tout autre condition serait vaine et dilatoire. Et cela pourrait découler d’une démotivation du travailleur. C’est la raison pour laquelle nous estimons que la première des motivations pour le travailleur est l’engagement des premiers responsables sur la situation qui prévaut. Aussi faut-il penser à la mise en place d’un système qui leur permet de travailler avec moins d’inquiétude. Pour réussir l’épreuve du télétravail, j’estime qu’il faut commencer avec un système simple en utilisant Outlook et/ou Webmail avec lesquels les entreprises travaillent déjà en interne. En effet, avec ces outils vous pouvez à partir de la maison travailler et transmettre votre travail à vos collaborateurs. Pour la connexion, il faut se doter d’une clé de connexion ou utiliser la connexion de son téléphone portable qu'on pouvait partager avec son ordinateur portable ».

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