"Le but principal étant de préserver la santé du capital humain", Marina Kambou Bessin DRH SUNU Assurances Vie Burkina Faso

« Dès le début de la pandémie, le Groupe SUNU par l’intermédiaire de sa filiale spécialisée en Santé, SUNU Santé, a défini un protocole strict à appliquer dans l’ensemble de ses filiales. C’est ainsi que SUNU Assurances Vie Burkina Faso a commencé par la sensibilisation du personnel sur la maladie à COVID-19, et a mis en place les mesures comme l’installation de lave-mains avec du savon liquide à l’entrée des agences et points de vente, la mise à disposition de distributeurs automatiques de gel hydroalcoolique, gants et masques de protection, pour les clients et les collaborateurs, la prise de température à l’entrée des bâtiments, la sensibilisation fréquente du personnel sur les gestes barrières, la mise en place de groupes de discussions sur messageries instantanées, pour le partage d’informations en temps réel avec la participation de tous, du DG aux autres collaborateurs. Ensuite, le personnel à la santé fragile est soumis au télétravail et le personnel non essentiel a été encouragé à aller en congés. En tant que RH, j’ai été à l’écoute du personnel, et amenée à encourager les uns et les autres, à croire en l’efficacité des mesures barrières, à protéger les autres en se protégeant soi-même et sa famille, à inciter le personnel au respect strict des mesures sécuritaires et sanitaires édictées par le gouvernement et la société pour stopper la propagation de la maladie. C’est pourquoi nous pensons que le travailleur ne peut délibérément exercer son droit de retrait sans une autorisation expresse de l’employeur sauf si des cas avérés de mise en danger de sa vie ont été expressément notifiés à l’employeur et qu’aucune mesure corrective n’a été prise. Dans tous les cas, la suspension ou la cessation unilatérale des relations de travail est une faute de la part de la partie qui en prend l’initiative. Néanmoins, s’il s’agit d’une raison de santé, les documents nécessaires doivent parvenir dans les délais à l’employeur.  Pour les autres cas, s’agissant d’une situation sanitaire touchant la région, l’employeur a également l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour ne pas exposer le personnel et préserver sa santé. Il doit mettre à leur disposition le matériel nécessaire pour leur protection et les sensibiliser au respect strict des mesures de protection. Cependant si un collaborateur tombait malade dans la situation actuelle, la première des choses à faire est de le mettre en isolement dans une salle, le temps qu’il rencontre le médecin de l’entreprise et qu’il soit pris en charge, que ce soit le COVID-19 ou pas. Ensuite, il devra suivre les recommandations du médecin et il sera mis en arrêt maladie. Selon l’avis du médecin, le numéro vert pour le coronavirus pourra être contacté. Dans d’autres cas de santé, le personnel de SUNU Assurances Vie Burkina Faso disposant d’une couverture médicale, la prise en charge dans les centres hospitaliers ou les cliniques est immédiate. Je note que la suspension d’activités peut prendre plusieurs formes qui respectent les droits du travailleur afin de préserver sa santé. Il peut s’agir de congés à prendre ou d’autorisation d’absence. Le but principal étant de préserver la santé du capital humain. Par ailleurs, pour réussir le télétravail, le personnel doit y être préparé. Ainsi, une simulation doit être faite avec la participation de tous afin de recueillir les éventuels écueils et y remédier. Ensuite, des plages horaires doivent être fixées afin que les uns et les autres soient connectés à ces moments. Le matin, une vidéo conférence pour permettre le « Bonjour » matinal avant de commencer la journée de travail. Chaque Direction doit fixer les actions à mener dans le cadre du télétravail et les moyens et indicateurs de mesure des activités menées et les rapports à faire journalièrement ».

Vous pouvez partager cette publication!

Voir aussi



whatsapp