Alors que l’entretien professionnel est juridiquement obligatoire, l’entretien annuel est souvent réservé aux commerciaux pour la suivie de leur vente et l’atteinte du chiffre d’affaires. Pour les autres postes de l’entreprise, c’est l’affaire des RH et de moins en moins, celle du management. Pourtant, face à de nombreux constats en entreprise : écart entre demande de formation et mise en œuvre, entretiens mal rythmés... l’entretien montre toute son importance et de nouvelles tendances apparaissent, à l’image de la déstructuration des entretiens.
Une réponse inadaptée aux besoins !
Il  existe  un  réel  décalage  entre  la  demande  (et   donc   le   besoin)   de   formation   par   un   collaborateur  et  son  intégration  dans  le  plan  de formation. Ceci impacte la motivation mais aussi  la  performance.    Or,  l’entreprise  ne  peut  plus  se  permettre  une  telle  rigidité  pour  faire  évoluer ses métiers et rester compétitive.
L’importance de favoriser le changement
La    formation    joue    un    grand    rôle    dans    l’initiation du  changement. Il est inconcevable d’attendre  l’entretien  annuel  pour  décider  de  ces actions. Le changement doit s’opérer toute l’année  dès  que  le  besoin  se  fait  sentir,  sans  attendre l’entretien annuel. Il est important dès lors,  de  mesurer  toutes  les  actions  correctives  pour  montrer,  de  façon  transparente,  l’impact sur le ROI.
L’entretien    professionnel,    l’allié    des    middle managers
Même si l’entretien professionnel est d’une grande aide pour le manager, il est difficile pour  lui  d’en  avoir  la  responsabilité,  car  cela  exige  des  dispositifs  techniques  qui  sont l’affaire des RH. L’idéal est d’arriver à définir les rôles  entre le  management  et  les  RH,  car  l’entretien  d’évaluation  ne  peut  être  réalisé  par  un  DRH   qui   n’a   aucune   connaissance   du      terrain  et  les  compétences  nécessaires.  Ainsi,  on  comprend  l’intérêt  de  proposer  un  outil  de  suivi  des  compétences  des  collaborateurs en mode déstructuré, pour être plus efficace.
Vers un entretien déstructuré
La   pratique   de   l’entretien   déstructuré   est  peu  fréquente  en  entreprise.  Même  si  la  déstructuration  permet  de  gagner  en   agilité,   il   existe   plusieurs   éléments   inhibiteurs.          Passer     à     l’entretien     déstructuré  exige  de  revoir  l’organisation  sans pour autant multiplier les entretiens.Cette  déstructuration  nécessite  plus  de  temps  et  de  réflexion,  car  il  ne  s’agit  pas  d’entretiens  identiques.  L’outil  digital  doit  proposer   une   courbe   de   performance   pour motiver les collaborateurs et les aider à  s’améliorer.  Cette  déstructuration  doit  rester  centrée  sur  l’humain  et  permettre  plusieurs pistes d’amélioration.
Simplifier pour rester efficace
Chaque  entretien  doit  avoir  des  objectifs  précis.  Il  ne  s’agit  pas  de  multiplier  les  entretiens, mais d’en simplifier le contenu pour  une  meilleure  efficacité.  On  peut  par  exemple,  réaliser  3  à  4  entretiens  par  an et garder celui de  fin d’année pour un échange autour du plan de formation.
L’exemple des projets informatiques
Pour   les   projets   informatiques,   il   est   recommandé de raisonner par projet pour identifier  les  meilleures    compétences  à  mobiliser ou à améliorer, souvent en fin de mise en œuvre de projets informatiques.Il  est  important  de  pouvoir  évaluer  la  performance  dans  l’année  pour  apporter  une     meilleure     aide     aux     managers     intermédiaires.
S’améliorer en continu
Même    si    les    nouvelles    générations    apprécient   les   feedbacks   plus   courts   et  plus  nombreux,  il  n’est  pas  question  uniquement  de  les  satisfaire  mais  bien  d’améliorer les processus. En fractionnant l’entretien annuel, il gagne en efficacité et devient  un  outil  de  suivi  à    court  terme.  Il   offre   alors,   des   possibilités   d’actions   correctives qui permettent de progresser.
 
						 
														