Dans son discours à la veille de l'indépendance, le président ivoirien Alassane Ouattara a mis l'accent sur les progrès significatifs accomplis en matière de développement du capital humain, deuxième pilier du Plan National de Développement 2021-2025.
"Je suis heureux des progrès enregistrés dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle", s'est félicité le président. Des secteurs clés pour préparer la jeunesse ivoirienne aux défis du monde moderne et faciliter son insertion socioprofessionnelle.
En effet, avec près de 60% de sa
population ayant moins de 35 ans, la Côte d'Ivoire dispose d'un atout majeur
pour son développement : une jeunesse nombreuse, dynamique et créative. Encore
faut-il lui offrir les meilleures opportunités de s'épanouir et de mettre son
talent au service de la nation.
C'est justement l'ambition affichée par le président Ouattara, qui appelle à "poursuivre et accélérer les efforts" dans les domaines de l'éducation et de la formation professionnelle, à travers le "Programme Jeunesse". L'objectif : permettre à la jeunesse ivoirienne de "s'exprimer pleinement" et de "donner toute sa mesure".
Car c'est bien en misant sur son
capital humain, en particulier sa jeunesse, que la Côte d'Ivoire pourra relever
les défis économiques, sociaux et environnementaux qui l'attendent. Un pari
gagnant, à condition de continuer à investir massivement dans l'éducation et la
formation professionnelle.
Comme le souligne le président Ouattara, la jeunesse ivoirienne est "l'atout numéro un" du pays. À nous de savoir le valoriser pour construire une Côte d'Ivoire prospère et épanouie.
Arsène DIOMANDE