Pour être recruté puis être performant au
travail, le savoirfaire et les seules compétences techniques ne suffisentplus.
Salariés et managers doivent développer des qualité non professionnelles qui
relèvent du soi ! En fonction, le collaborateur recruté doit
trouver sa juste place, avoir le réflexes adaptés à l’environnement et porter
les valeurs en phase avec l’entreprise. Rappelons-le, un mauvais recrutement
coûte cher aux deux parties, employeurs et employés !
Ainsi, la compétence comportementale, humaine,le savoir-être encore appelée «
soft skill », réfère à la personnalité d’un individu. A l’inverse des « hard
skills ou encore compétences techniques », elles, demandent de l’interaction
humaine.
Être ou Faire ?
Prendre le contrôle de sa vie commencerait par un travail introspectif sur
notre identité c'est le sens même du verbe Être dans ce concept. Ensuite, en
nous appuyant sur ce que nous sommes, nous pourrions choisir notre propre
chemin et aussi décider d'agir pour soi, en soi et sur soi : cela serait le
sens du verbe Faire. Enfin, dans l’action, n’oublions pas que c’est l’Être qui
est en mouvement qu’on en soit conscient ou pas !
« A l’inverse des compétences techniques, il n’est pas possible de déléguer aux
robots les compétences comportementales ». Jérôme Hoarau, co-auteur avec Fabrice Mauléon et Julien Bouret du Réflexe Soft skills (Dunod
2014)
Jérôme Hoarau ajoute et précise que : « l’évolution du monde du travail,
notamment avec la robotisation, l’automatisation et l’intelligence
artificielle, nous obligerait à miser sur le capital humain, donc les soft
skills.
Certaines d’entre elles deviennent des clés de l’employabilité de nos futurs
talents :
1. Le sens de l’organisation et la gestion du temps : compétences
essentielles qui permettent la tenue, l’organisation et l’avancée de tout
projet.
2. La motivation : principal levier qui aide à réaliser sa mission avec
entrain et de toujours aller plus loin.
3. La curiosité : elle permet d’identifier des pistes de solutions et de
trouver les réponses aux questions qu’on se pose.
4. La confiance en soi et l’assertivité qui contribuent au fait d’avoir
une vision réaliste de nos capacités. Par ailleurs, croire en nos aptitudes
permet de mieux gérer nos émotions et atteindre nos objectifs.
5. L’intelligence émotionnelle : une des principales compétences recherchées
chez les managers en 2022 ; elle permet à l’individu d’identifier ses émotions et également celles de son entourage.
6. L’adaptabilité et la flexibilité : 2020 aura mis en lumière ces
qualités essentielles qui facilitent l’acclimatation au changement dans nos
environnements. Elles sont d’ailleurs régulièrement mentionnées dans les fiches
de poste.
7. La fiabilité et l’intégrité : compétences souvent recherchées par les
dirigeants pour leurs collaborateurs qui devront porter avec vérité leur vision.
Les compétences comportementales occupent une place importante dans
l’environnement du travail. Elles permettent de marquer la différence en révélant notre authenticité et notre particularité, elles contribuent aussi
à développer des compétences techniques en lien avec les métiers à exercer. Avoir conscience de ce que nous sommes, permettrait donc quelque part
d’agir en conscience et avec efficacité.